Souscrire un crédit ? Pas si facile…

Chaque année la Fédération Bancaire Française (FBF) publie un rapport sur la distribution du crédit immobilier et crédit à la consommation parmi les Français. Actwin Financements vous résume le points clés du rapport.

Diminution du nombre de ménages souscrivant un crédit

Le nombre de ménages endettés est en constante diminution. En 2013, seuls 47,6% des ménages français remboursent un crédit, contre 52,9% en 2001. C’est le taux le plus bas enregistré par l’Observatoire des Crédits aux Ménages (OCM) depuis sa création en 1989. Une bonne nouvelle ? Pas si sûr, car cela signifie surtout que de nombreux ménages n’ont pas accès au crédit, les conditions d’octroi de ceux-ci ayant été resserrées depuis la crise débutée en 2007.

Dépréciation de la situation financière ressentie

La situation perçue semble en effet s’aggraver pour les emprunteurs. Ainsi en 2013, 13,9% des ménages avec crédit déclarent « y arriver difficilement » contre 10,2% en 2001. Plus inquiétant, près de 50% de ces mêmes ménages affirment aussi que leur situation financière s’est « un peu » ou « nettement » dégradée ces 6 derniers mois, contre seulement 27,1% en 2001.

La même situation s’observe sur l’ensemble des ménages, avec et sans crédit. En 2013 seulement 15,5% des ménages déclarent être « à l’aise » dans leur budget, contre 21% en 2001. Environ la moitié des ménages considèrent que leur situation financière s’est un peu ou nettement dégradée ces 6 derniers mois contre environ un quart d’entre eux en 2001.

Un futur incertain

Dans son communiqué, La FBF indique : « Alors que le taux de détention des crédits connaît un niveau historiquement bas, les intentions de recourir au crédit dans les six premiers mois de 2014 s’améliorent : 4,5 % des ménages envisagent de souscrire un crédit immobilier dans les 6 prochains mois fin 2013, contre 4,1 % fin 2012. La même tendance s’observe en crédit à la consommation avec des intentions de souscription de 3,9 % contre 3,5 % l’année précédente ». Une situation qui s’améliore légèrement donc, mais qui peine à cacher le faible pourcentage de ménages concernés…